Albert Camus

"Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble mais ce qu'elle exige." Albert Camus

mardi 12 octobre 2010

Humeur acide et chaussures de Phildeferbarbelé

Vivement que je retourne au travail ! Les manifestations sont plus fatigantes et j'ai mal aux pieds. Aujourd'hui, c'était vraiment le pompon : il faut dire que beaucoup de monde s'était donné rendez-vous alors on a piétiné, avancé, piétiné, stagné...Quelle galère ! Puis côtoyer ceux qui sont venus bonimenter pour les prochaines échéances électorales, ceux qui veulent faire du nombre pour s'imaginer être légitime à la négociation et ceux qui hurlent que "ça va péter"(depuis 20 ans au moins), c'est plus un sacerdoce, c'est du masochisme.
Le Fremier ministre François Pillon (dans nos poches pour satisfaire le CAC40)a raison de maintenir sa réforme puisqu'elle a été adoptée par la représentation nationale, chère à tous ceux qui pensent et décident au nom des autres : les partis de gauche (qui portent bien cet adjectif) qui sont obnubilés par 2012, Chérèque, Thibault et consorts (la vaseline des réformes)qui sont amers de n'avoir pas pu accompagner cette réforme. Pour tous ceux-là, le seul intérêt à cette mobilisation c'est le pouvoir qu'ils pourraient en tirer. Mais ils se moquent bien de mes ampoules qui n'ont pas le temps de cicatriser puisque l'on remet le couvert tout les quinze jours. Ils me fatiguent et vont finir par épuiser le mouvement social en cours. Heureusement la relève est là, la jeunesse commence à entrer dans la danse (un pas en avant deux pas en arrière). Pour eux , la grève ne leur coutera rien et eux savent déborder les enjeux syndicaux. Et nous, on continue à moutonner ou on prend en main notre destin? Parce que moi, à force d'avoir mal au pied, j'ai bien envie de les soigner au pantalon de leaders syndicaux...

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