Alors que la campagne pour les présidentielles bat son plein, que le président bat la campagne pour faire le plein, que plein d'adversaires du Président sont bas pour faire campagne, nous assistons à la classique fracture droite/gauche dans les promesses-oh, juré,craché- qui seront tenues.
D'un coté, la droite dans toute sa droiture et rectitude de pensée :"nous promettons un renforcement de la sécurité (faire plaisir à la génération vieillissante de la France mais aussi aux artisans et commerçants), la suppression des 35h et le renforcement du bouclier fiscal (faire plaisir au patronat et au monde de la finance), la chasse aux fraudeurs du RSA, la sécu (un peu de populisme ne fait de mal à personne) et la chasse à l'immigration de masse qui vient souiller l'identité nationale( faire plaisir aux fachos qui hésitent encore entre la Marine de son père et le nationalsarkosocialisme)!"
De l'autre coté, la gôche dans toute sa permittivité compréhensible et sa générosité d'idée : " nous promettons des moyens supplémentaires pour prévenir la délinquance (faire plaisir à la génération vieillissante de la France mais aussi aux artisans et commerçants qui n'y croient pas), la taxation des hauts revenus et une redistribution plus égalitaire (un peu de populisme ne fait de mal à personne pour attirer les voix de l’extrême trosko-stalino-communisme), la fin du nucléaire dans 200 ans (pour les écolos immortels)et la moralisation du système financier( une promesse de la droite d'y a 5 ans).
Un débat d'idée sur la misère qui touche de plus en plus de personnes ? N'y pensez pas, la démagogie a ses limites et puis, de toute façon, le pouvoir a une étrange faculté à faire oublier les promesses. Rêvez et votez !" Un jour mon prince viendra, un jour mon prince me ruinera..."
