Des révolutions arabes à la campagne présidentielle en France, on agite l'étendard de la "démocratie" pour justifier tout et n'importe quoi(surtout n'importe quoi), en salissant ce mot qui a perdu tout son sens (la Chine n'est-elle pas une "démocratie populaire "?).
On finance des guerres (la Libye)et on proclame des lois anti-sociales (la liste serait trop longue !)en agitant la carte joker de la "démocratie", le suffrage légitimant ainsi les décisions des gouvernements.
On nous racontera que le système démocratique en France est au top, le must du must,car il s'appuie sur un suffrage universel.Foutaise! Depuis plus d'un siècle et demi, le suffrage s'est auréolé du qualificatif d'universalité alors que les femmes en ont été évincées pendant un siècle, les militaires et les immigrés sont oubliés, les enfants(qui pourtant sont responsable pénalement à partir de 13 ans)échappent au système.
On nous endormira par l'idée d'une pluralité au travers des différentes candidatures, témoin d'une saine réponse aux aspirations des français ; on a le choix. Mensonge! Combien d'abstentionniste (55% pour les cantonales de 2011, 37% aux régionales de 2004,57% aux européennes de 2004, 34% aux municipales de 2008, 16% aux présidentielles de 2007)n'ont pas trouvé chaussures à leur pied, candidat à leur urne(funéraire?).
Enfin, on nous expliquera que les heureux élus issu du peuple (de l'E.N.A surtout et des classes riches) ont la sincérité d'appliquer une politique voulu par la majorité des gens puisque ces derniers les ont choisi. Escroquerie! Combien de votants lisent les programmes parfumés de promesses démagogiques et combien de ces programmes voient réellement le jour lorsque la mascarade des élections est finie ?
Le suffrage universel est la vitrine d'une démocratie mensongère, une façon sournoise de légitimer un pouvoir qui reste toujours aux mains des mêmes.
C'est seulement dans les luttes et au travers de la solidarité que s'exprime pleinement la démocratie. Allez voter et choisissez convenablement le maitre qui vous donnera le fouet, vous, les esclaves de la démocratie, moi ...je n'irai pas.
